Selon une étude menée par la société Akamai, la Suisse se classe quatrième mondiale et première en Europe en matière de débit moyen pour le surf sur internet.
En ce qui concerne la vitesse de connexion moyenne à internet, la Suisse n'a pas de quoi envier ses voisins. En une année, le pays a enregistré une progression de 24%, selon le dernier rapport de la société informatique Akamai. Avec un débit moyen de 10,1 Mbits/s, elle passe ainsi de la 6ème à la 4ème place mondiale, derrière la Corée du Sud (14,2 Mbits/s), le Japon (11,7 Mbits/s) et Hong Kong (10,9 Mbits/s).
La Suisse arrive par ailleurs en tête des pays pour le taux d'adoption du haut débit: 88% des connexions internet sont en effet supérieures à 4 Mbits/s. Elle est suivie par les Pays-Bas et la République tchèque avec respectivement un taux de 84% et 81%. Pour la zone EMEA (Europe, Moyen-Orient et Afrique), elle est de plus le seul pays avec la Roumanie à présenter des vitesses maximales de connexion moyennes supérieures à 40 Mbits/s.
Akamai a également analysé les pays à l'origine d'attaques informatiques dans le monde. Il en résulte que la Chine et l'Indonésie arrivent en tête du classement. Au premier trimestre 2013, 34% des cyberattaques étaient originaires de Chine - une part en baisse par rapport au 4ème trimestre 2012, quand la Chine était l'origine de 41% de ces attaques informatiques, selon Akamai. «Ce déclin est très probablement lié à l'irruption de l'Indonésie à la deuxième place du classement», pointe Bill Brenner, un responsable d'Akamai, soulignant le bond réalisé par ce pays d'Asie du sud-est, passé en un trimestre de 0,7 à 21% des cyberattaques mondiales.
Au troisième rang du classement d'Akamai, les Etats-Unis (8,3%), devant la Turquie (4,5%), la Russie (2,7%), l'Inde (2,6%), Taïwan (2,5%), le Brésil (2,2%), la Roumanie (2%) et Hong Kong (1,6%).
«Près de 68% des cyberattaques sont originaires de la région Asie-Pacifique-Océanie, contre 56% au 4ème trimestre 2012, sans doute en raison de la hausse massive enregistrée en Indonésie», précise Bill Brenner.
L'Europe était quant à elle l'origine d'un peu moins de 19% de ces cyberattaques, et l'Amérique du Nord et du Sud de 13% environ.